Les virevoltants

Du 30 décembre au 9 janvier : de El Calafate à Chile Chico (1130 km – 12 629 parcourus)

Vendredi 30 décembre : Ce matin, c’est relâche : après la lessive à la main sous le soleil, visite de la ville. Enfin, de sa rue principale et sa flanquée de magasins de souvenirs, restos et autres agences de tourisme. En fin de journée, alors que les garçons ont du mal à quitter leurs deux nouveaux amis allemands, on part pour s’approcher du Parc National Los Glaciares et le fameux glacier Perito Moreno, à 60 km de là. On ne peut pas bivouaquer dans le parc, alors on se gare sur un petit replat en contrebas de la route, sous un pont. Mamouna n’est pas trop rassurée parce qu’il se met à pleuvoir et elle a très peur que l’eau de la rivière monte pendant la nuit. Mais la pluie se contente de nous bercer…

Samedi 31 décembre, on va finir l’année en beauté ! Dès le réveil, on parcourt les derniers 20km avec un équipage à moitié réveillé, on entre dans le parc après avoir payé 8 fois plus que les argentins, et on prend le petit déjeuner au parking d’un mirador avec une vue imprenable sur le célèbre front de glace. Plus de trace de la pluie de la veille, on doit sortir les lunettes de soleil. On va ensuite au petit port pour prendre le bateau qui doit nous amener vers le front sud du glacier. Une fois tout le monde entassé et sagement assis, on démarre, et 2 min après, un monsieur annonce qu’on peut sortir alors c’est la cohue pour se prendre en photo devant le glaçon. C’est confirmé, la haute saison a bien commencé… On se fraie des passages entres les gens et les perches à selfies, on est vraiment près du glacier, c’est impressionnant, et le vent est d’un seul coup très froid.

On entend quelques craquements et on voit quelques morceaux tomber dans l’eau. Les employés du bateau pêchent trois morceaux qui flottent et les garçons les frottent avec enthousiasme.

le front sud du glacier

Après ce joli tour, on va se garer à un parking tout au bout du sendero costero et on commence à parcourir les passerelles le long du « Canal de los Tempanos ».

Canal de los Tempanos

avec des morceaux désintégrés en bas

On entend des énormes craquements, comme des coups de tonnerre et on voit des énormes morceaux se détacher et tout éclabousser un peu au ralenti. Le soleil tape, alors ça favorise les craquements. Tout le monde est à l’affut. Parfois, on entend des craquements internes et on voit des morceaux resurgir d’en dessous ! Le glacier est le seul au monde à avancer, jusqu’à 2m par jour. Il mesure entre 50 et 60m de haut au-dessus de l’eau (et 150 jusqu’au fond). Le front fait 5km de large. On passe des heures à se promener face à ce géant magnifique dont les tons de bleus changent en fonction de la lumière.

à l’avant

l’énorme champs de glace!

toujours aussi heureux!

on a attendu toute la journée que le gros morceau là-devant tombe…

… mais nos amis allemands l’ont vu tomber le lendemain!

vue de la forêt

vue panoramique

On reste jusqu’à la fermeture, on en a plein les yeux et plein les pattes aussi. On resterait bien bivouaquer sur le mirador…

dernier coup d’oeil depuis le mirador…

On rentre à El Calafate et on se pose près de la laguna Nimez et de jeux en bois. Maman et MMK vont voir les flamands roses au coucher du soleil et pataugent un peu dans la lagune, les garçons vont aux jeux, moi j’ai mal à la tête et Hervé prépare des spaghettis bolognaise du Nouvel An.

bivouac de fin d’année

lagune

La soirée est très réussie, les garçons tiennent jusqu’à minuit et sont hyper contents : de notre fenêtre, on voit toute la ville et plein de petits feux d’artifice au-dessus !

avant les feux d’artifice

Dimanche 1er janvier. Feliz Año Nuevo ! à 7h du matin, une voiture de djeunes avec la musique à fond vient se garer juste à côté de nous (sur un parking grand comme la moitié de la Grand Place de Mons)… Heureusement, après quelques tours de balançoire, tout le monde s’en va et on peut un peu prolonger la nuit. En fin de matinée, on retourne au camping Niriguao, MMK et Mamouna vont faire leurs derniers achats en ville et commencent à préparer leur sac. Ça sent la fin…. Le soir, on décide, un peu tard, d’aller au resto. Sauf que tout est absolument bondé ! On finit par trouver de la place dans un bar à bières artisanales. On est au premier étage, dans une salle tout en bois et dont les étagères sont remplies de livres à disposition. On passe un long moment à feuilleter les livres de photos sur la Patagonie, et on passe en revue les lieux visités, les animaux qu’on a vus : ça commence à faire pas mal ! Puis c’est la dernière nuit à 6 dans le CC.

 

Lundi 2 janvier : matinée bouclage des sacs pour les unes, jeux dans le camping pour les autres, et organisation de la suite pour les derniers. Dernier repas vite fait, puis on file à l’aéroport. On espère que les sacs arriveront à bon port dans les temps et suivront sagement les passagères lors des deux escales… En sortant de l’aéroport, Marius dit subitement qu’il a envie de pleurer. Il est tout triste de voir Mamouna et sa Tata repartir… Mais dès qu’on revient au camping car, il s’entiche de « gorda », le (ridicule) petit chien du camping.

on se console comme on peut avec ce qu’on trouve!

De notre côté, c’est un peu étrange : on a plein de place dans le camping car ! Mais on a pas le temps d’être seuls très longtemps : le CC des allemands (Stefi, Matthias, Lukas, Amelie et Charlotte) nous rejoint dans la soirée. Ils ont un souci à la roue avant et demandent à Hervé de regarder. Après l’instant mécanique, la soirée se finit en apéro pour nous pendant que Lukas cuisine pour tous les enfants !

 

Mardi 3 janvier : journée intendance et repos : Hervé bricole, j’apporte 14kg de linge à la lavanderia et lave le reste à la main. Même « bébé renard » et « bébé chien » ont droit à un bain plus que mérité. Les enfants jouent et dessinent avec les enfants allemands. Ces derniers partent en début d’après-midi. Un peu de blog, beaucoup de ménage, et le soir est déjà là.

Mercredi 4 janvier. Programme chargé : changer de l’argent, récupérer le linge propre, faire le plein de diesel (alors qu’une file de plus de 150 m de voitures à l’arrêt attendent à la pompe… Il y a une pénurie d’essence, mais il y a du diesel, ouf), manger une pizza, faire les courses à la Anonima, puis partir en direction de El Chalten, petite bourgade au pied du Mont Fitz Roy et ses Torres voisines.

posture de l’arbre en yoga de patagonie

Un peu avant d’y arriver, on a la chance de bien voir tout le cordon rocheux qui se découpe sur le ciel clair. Le Fitz Roy s’appelle « Chalten » en langue tehuelche et signifie « la montagne qui fume ». Ce n’est pas un volcan, mais son sommet, un pic de granit abrupt, est presque constamment caché par les nuages.

Le village est entièrement tourné vers le tourisme et se développe à grande vitesse. On se gare au départ du sentier des randonnées, le camping car des amis allemands à quelques encablures du nôtre.

Jeudi 5 janvier. Après quelques renseignements pris au départ du sentier, nous partons vers midi en compagnie des allemands pour aller au Mirador Torres. Le temps est bien couvert… Le sentier grimpe bien les garçons sont motivés par leurs amis : Marius ne pleure même pas lorsque qu’il s’écorche la paume de la main, ni quand je lui désinfecte et coupe un petit bout de peau. Faut pas perdre la face devant les copains, quand-même ! Arrivés en haut, eh ben on ne voit rien, les Torres sont complètement cachées par les nuages !

ce qu’on est sensé voir sur le panneau…

Heureusement, il y a du thé, des biscuits, des bananes et des smarties argentins qui laissent les mains de toutes les couleurs.

brochettes de copains grimpeurs

On redescend par un autre chemin, on mange quelques baies de calafate sur les arbustes. C’est acide, plein de pépins, mais il parait que si on en mange, ça nous fait revenir un jour en Patagonie. Donc, pour être bien sûrs, on en a aussi mangé en glace, confiture, liqueur et bière au calafate. Les enfants partent devant, et à un moment, alors qu’on est encore en hauteur, on les aperçoit tout en bas, déjà dans une rue. En bon prof de gym qui se respecte, Matthias sort son sifflet mais le son ne porte pas jusqu’en bas. Le temps de descendre, on a perdu la trace des enfants. On se sépare pour les chercher, et c’est finalement Hervé qui les retrouve au CC. Lukas pensait s’être trompé de chemin et il a donc préféré ramener tout le monde au campement. On les laisse tous dans notre CC avec de gâteaux de la boulangerie, un DVD (en français sous-titré en anglais, nos voisins allemands ayant une politique d’enseignement des langues bien plus efficace qu’en France) et un talkie walkie. Et les parents, nous allons boire un coup et nous connecter à un wifi faiblard dans un bar du centre qui retrace les luttes ouvrières et féminines du pays.

Vendredi 6 janvier : le vent a soufflé bien fort toute la nuit et on a très mal dormi. On était à peu près abrité derrière un autre fourgon mais le vent changeait sans cesse de sens. On emporte un pic-nic et on part sur le sendero Fitz Roy pour aller jusqu’à la Laguna Capri. Après un peu plus d’une heure de grimpette (ce qui gonfle Marius, comme toujours), on voit le Fitz Roy quelques instants à découvert, puis un gros nuage vient tranquillement s’installer sur son sommet !

enchantés de partir en randonnée

La vue depuis la laguna est très belle, on reste un moment au soleil, puis Marius trempe sa chaussure dans l’eau, et on rebrousse chemin.

Laguna Capri et Fitz Roy

Hervé et Aloïs rentrent directement tandis que Marius et moi allons jusqu’au mirador Fitz Roy qui doit être très joli quand celui-ci est découvert… En redescendant, on tombe sur Lukas puis une famille de suisses qui connaissent les Allemands, et enfin toute la famille des allemands. Lukas, Marius et Alexis (le petit suisse) se mettent à construire un pont en bois à côté du chemin, et on rentre tous au parking. Après un apéro au soleil, on rassemble les 7 enfants et les 6 parents, et on décide d’aller manger tous ensemble en ville car demain, les Allemands vont reprendre la route à l’aube vers Bariloche et fileront plein nord. On ne devrait donc plus se croiser sur ce continent. On passe une belle soirée puis c’est le moment des adieux. On a passé des beaux moments ensemble et les enfants s’entendent à merveille malgré l’écart d’âge et la langue. Bon, Aachen c’est pas trop loin de Montreuil, hein papa ?

Samedi 7 janvier : la nuit a été plus calme, on a entendu le CC des allemands partir très tôt, tandis que, fidèle à notre mode vie diésel, nous ne démarrons qu’en fin de matinée. Un arrêt au centre des visiteurs pour prendre de l’eau et visiter la petite expo sur les expéditions du Fitz Roy (dont celle de Lionel Terray en 1952, qui a permis d’ouvrir un passage vers le sommet pour la première fois), puis nous prenons en stop une jeune fille qui a loupé son car pour aller à l’anniversaire de sa grand-même, de l’autre côté, sur la côte Atlantique. Elle veut tenter de traverser en stop malgré le peu de passage et la mauvaise route qui coupe tout droit. Son car devait faire le tour par le sud, elle avait 2 correspondance et 12 de route prévues… On la laisse à Tres Lagos, village au milieu de rien, sur la RN40, car on doit prendre du diesel. Sur le parking de la petite station-service, une dizaine de voitures attendent que la station soit alimentée en essence. La station est à sec depuis lundi… On fait la connaissance d’un jeune couple bordelais en combi VW jaune, et un couple de retraités ardéchois baroudeurs qui ont voyagé en Amérique du sud à pied, en stop et en voiture, avec 2 enfants, entre 1979 et 1991 ! Martine, la dame (qui a travaillé à la crèche de Largentière pendant longtemps), offre un tube de crème de marrons à Aloïs ! Il se dépêche de lui trouver un dessin dans sa pile de dessins accumulés depuis le départ. Comme il y a du diesel, après le repas et la causette, on repart sur le ripio jusqu’à Gobernador Gregores (72 km de ripio aujourd’hui). Bivouac à la station service bien bruyante, mais c’est ce qu’on a trouvé de mieux : l’ancien camping gratuit ne l’est plus du tout, bien au contraire.

Dimanche 8 janvier. Un plein à la station avant de partir, un autre à Bajo Caracoles (village-station service où il n’y a toujours pas d’essence) : on suit les recommandations de faire le plein dès que possible dans cette région où les stations sont rares et souvent vides. Puis on emprunte les 47 km de ripio (prévus en très mauvais état, mais finalement pas si pires). La vue est superbe, on longe un canyon formé par la séparation de deux plaques tectoniques il y a 150 millions d’années.

Cañadon

On arrive, après une descente bien pentue, au site de la Cueva de las Manos. Le frein à main est toujours en grève (mais il parait que c’est le point faible de tous les camping-cars) et aucune place à plat, alors on cale des grosses pierres derrière les roues, comme le font les autres voitures, d’ailleurs. On admire la vue dans le canyon en attendant la prochaine visite, 1h15 plus tard… Puis on met tous un casque en plastique (vu les parois rocheuses au-dessus de nos têtes et la taille des blocs au sol, c’est surtout de la déco, ce casque) et on descend avec notre guide le long de la parois, sur un petit chemin. Au bout de 600m, on découvre les premières peintures préhistoriques de ce site classé au Patrimoine de l’Unesco. On découvre surtout des mains peintes sur la parois il y a plus de 8000 ans. Elles sont remarquablement bien conservées car elles sont exposées au sud, donc abritée du soleil, et un peu en dévers, donc abritées de la pluie. Il y a surtout des mains gauches, ce qui indique que les populations étaient majoritairement droitiers, et il y a même des mains d’enfants, plus bas (et une main à 6 doigts).

Las Manos

mains à 6 doigts

Par la suite, les habitants du canyon ont commencé à peindre des guanacos (leur principale source d’alimentation, peau et laine), des bonshommes qui chassent, dansent, etc…

ça devient chargé!

les 9 ronds représentent 9 lunes pour une grossesse, les points indiquant les mois où le bébé bouge (ils sont fort en interprétation, ces archéologues!)

Les pigments vont du rouge au blanc, en passant par le rose ou le vert. Je traduis ce que la guide débite à toute vitesse car c’est trop rapide pour Hervé, et les garçons me demandent à peu près systématiquement de répéter ce que je viens de dire. ça serait un exercice d’interprétation intéressant à introduire à l’école d’interprète ! après cette jolie visite, on remonte sur la route, et après quelques km, on est face à un gros dilemme : reprendre les 47 km de ripio puis la route vers le nord, ou prendre un raccourci de 10km qui consiste à descendre à pic dans le canyon et remonter de l’autre côté, tout aussi à pic. Ça nous ferait gagner 60km, dont 35 de ripio. Enfin, si on arrive à remonter… On sait que les CC en traction avant n’ont aucune chance de remonter et Matthias, qui est passé hier, m’a envoyé un message disant qu’une voiture était restée bloquée en bas, là où il n’y a pas de réseau. Lui a réussi à remonter mais c’était pas évident, avec son Ford à propulsion et roues jumelées plus récent (mais aussi lourd) que le nôtre. Il est déjà tard et si on reste coincés en bas, on a peu de chance de croiser un gros 4×4 capable de nous sortir de là.

d’en haut, on ne voit que la fin de la route… qui grimpe encore pas mal!

Bon, on arrive à l’embranchement, on hésite…. La vue est magnifique… On y va ! Descente : très très raide, en plusieurs tronçons, un peu comme des paliers. On voit enfin la montée en face et on commence à pâlir (et je suis sûre que Nico VW l’est tout autant en lisant ces lignes…)… Nous voici en bas, au milieu. Pas beaucoup de distance pour prendre de l’élan. On prend quand-même de la vitesse, on est en 3ème et on s’élance sur la 1ere côte en gros graviers. On monte, on monte, on passe en 2nde et on arrive à un genre de faux replat, ouf ! On laisse le moteur souffler un peu et on continue pareil pour le reste de la remontée qui dure 3 ou 4 km. Bravo Iveco, c’est quand-même pas mal, la propulsion arrière ! surtout que ça montait en virage et qu’il y avait quelques grosses pierres au sol (sinon c’est trop simple, hein). On est bien soulagés de reprendre la RN40 asphaltée ! On s’en tire avec notre première pierre coincée entre les roues arrière, mais sans dommage. Les paysages qui suivent sont surréalistes (mais on est trop fatigués pour s’arrêter prendre des photos) : des collines et petites montagnes roses, vertes, blanches… dans la lumière du soir. On arrive à la petite ville de Perito Moreno et on se gare près des jeux pour enfants et une sorte de lagune pleine de roseaux. On s’endort bercés par le bruits des gros groupes électrogènes qui alimentent la ville en électricité : ils sont à l’autre bout mais font un bruit d’hélicoptère ! Vers 1h du matin, des policiers qui font une ronde nous réveillent pour savoir combien on est là-dedans et si tout va bien. Sí, gracias.

Lundi 9 janvier. Pleins, wifi et cuisine intensive pré-frontière chilienne, puis petite étape. On longe le Lago Argentino (qui s’appelle Lago General Carrea une fois la frontière traversée), 2ème plus grand lac d’Amérique du Sud. Il est incroyablement bleu ! On passe la frontière sans encombre entre Los Antiguos et Chile chico par le Paso Jimenei, puis on arrive à Chile Chico, petite ville bien venteuse répartie de part et d’autre d’une grande rue. On se gare près de la belle place et des jeux, un peu abrité des rafales. Puis c’est mission supermarché pour recharger le frigo, mais à part des rayons de ketchup, de Tang (poudre fluo à mettre dans l’eau) et de pâtes, il n’y a presque rien, et surtout aucun fruit ni légume ! Heureusement, on a les 6L de soupe cuisinée ce matin, ça fera l’affaire pour ce soir, lorsque les garçons se seront bien dépensés aux jeux à côté.

Quand on vous dit que ça souffle en Patagonie!!

8 reflexions sur “Du 30 décembre au 9 janvier : de El Calafate à Chile Chico (1130 km – 12 629 parcourus)

  1. Manue

    Superbes photos comme d’habitude 😉 ça a l’air très impressionnant d’être si près du glacier !! Les photos avec les panneau sont juste géniales .. les petits s’y sont collés aussi ? On vous embrasse tous les 4 !
    profitez 😉 bisous

    1. Pauline

      J’aurais voulu faire une photo de famille mais les petits faisaient la sieste, et c’est précieux, les moments de calme sur la route!

  2. Ememe Ka

    Très joli les petites mains ! Mais le coup des mains gauches car ils était droitiers, hum hum… D’ailleurs on ne voit que les guanacos de profils gauches, sans doute que les guanacos voyaient mieux de l’œil gauche, ce qui explique qu’ils ne présentaient que ce profil aux artistes, pour pouvoir mieux les surveiller du coin de l’œil. Dommage qu’il n’y ait pas de peinture de pinguinos !
    Bravo pour la banane Hervé, c’est la classe. J’imagine que Pauline a utilisé son appareil en priorité vitesses à au moins 1/500 s en mode rafale ?
    Bisous soufflés !

    1. Pauline

      Ben oui, ils posaient leur main gauche et soufflaient de la poudre colorée en tenant une paille de la main droite! Les guanacos s’enfuyaient sûrement tous du même côté.. et pas de pinguinos dans le canyon, ils auraient été desséchés sur place!

  3. Nico VW

    Toujours faire confiance à un vieux camion Iveco sans frein à main ! Au fait, chouettes photos avec les panneaux de signalisation venteux, vous pourriez monter un spectacle de pole dance.

    1. Pauline

      Vieux camion, vieux camion… ici tout le monde le trouve bien fringant, en tous cas à premiere vue! Bonne idée pour le pole dance, mais avec des poteaux carrés et plein d’échardes, c’est un vrai défi!

  4. Gaëlle toute seule

    C’est tellement beau ces glaciers bleutés, ouah….
    On a bien reçu ton mail avec Elias, et les photos d’Ernest Santiago et Elias version playmo.
    On a bien rigolé, ça nous a fait notre journée, comme on dit.
    C’est super mignon !
    Sinon, c’est vrai que le chien est ridicule (commentaire inspiré).

    Des bises !

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