Les virevoltants

Du 24 décembre au 29 décembre: de Punta Arenas à El Calafate (731 km – 11 499 km parcourus)

En Patagonie chilienne, il y a du ripio mais c’est beau !

Samedi 24 décembre. Après un petit-déjeuner à rallonge, on prépare les troupes et on sort sous la pluie et le vent. Il fait super froid, c’est vraiment charmant ce coin ! On va vers la place principale pour acheter des manchots en bois et autres petites merveilles, puis on va jusqu’au Brocolino, le restaurant de la maman de Amelia, la petite copine de Marius et Aloïs. Mamouna suspecte des origines Yamanas chez la petite qui est encore en tenue très légère alors que les doudounes sont de rigueur. En tous cas, cette dernière est toute contente de voir les garçons et c’est vite la foire dans le restaurant mais ça ne semble pas déranger la maman, ouf. Les garçons mangent deux fois : une fois avec nous, puis avec la petite fille. Ils remangent de la purée et de la viande après leur dessert.

Ensuite, Mamouna, MMK et les garçons s’aventurent sur la costanera pendant que je rentre chercher le CC avec Hervé.

Punta Arenas… ça donne envie, hein?

les murs du port racontent l’histoire de la ville en images

On reprend les troupes frigorifiées et on file vers la zone franche pour faire des courses. Tout ferme à 17h aujourd’hui, c’est la cohue pour acheter du papier toilette importé et des énormes morceaux de viande…

vous reprendrez bien un cuissot?

Bref, on s’en va vite et on trouve un supermarché normal en ville, puis on va se garer en bas de l’appartement qu’on a loué pour cette nuit. Là, c’est le luxe : un joli appartement avec un grand salon, 3 chambres, une machine à laver et deux salles de bain avec 2 baignoires ! On a réservé un peu au hasard, c’était à peu près le seul appartement disponible, on est donc heureusement surpris. Les garçons courent dans tous les sens, ils prennent chacun un bain tout seul, et Aloïs dit même que c’est un super cadeau de Noël, de prendre un bain ! Nous on déballe les affaires, on prépare un repas de Noël improvisé et on passe la soirée de Noël en pyjama. On ouvre les chouettes cadeaux et quand on va se coucher, à minuit, il fait enfin nuit !

Dimanche 25 décembre. Feliz Navidad ! Le soleil nous réveille à l’aube (toujours pas de rideaux ici), mais on prend bien notre temps pour émerger et faire un gros petit déjeuner de Noël avec du panettone et de la confiture d’églantine et de baies de calafate, deux spécialités patagonnes. Puis il faut ranger tout notre souk, la propension qu’on a à s’étaler autant en si peu de temps reste un mystère. En retournant au camping car, garé juste dans la rue, devant des tribunaux, un carabinero zélé nous dit qu’un témoin a vu un  individu qui essayait d’ouvrir le loquet Thule du camping car. Il nous demande de vérifier si on nous a pris quelque chose. Bon, l’individu en question n’a visiblement pas compris comment s’ouvrait le loquet qui n’était même pas fermé vu que Hervé faisait des allers-retours pour rapporter les bagages. Le carabinero prend des références, des photos, accompagné par son collègue surarmé et même la télé qui l’interview. Il faut dire que Punta Arenas est plutôt sûre et tient à le rester. On s’en va en fin de matinée en direction de Puerto Natales, et on s’arrête à Villa Tehuelches pour le midi, devant un petit parc de jeux pour enfants et ses 11 toboggans (soit certainement 1 pour 3 enfants habitant le village).

Villa Tehuelches et son « monument à la culture et à la femme »

lupins en fleurs: il y en a partout par ici!

Après s’être garés sur la Plaza de Armas de Puerto Natales, on va se promener dans le vent et le froid sur la costanera de la baie  « Ultima Esperanza ». C’est rassurant… Puis on va dans le petit centre écouter le Hosanna de la messe de Noël de 19h, on flâne encore un peu puis on rentre se mettre au chaud.

un pivert!

Seno Ultima Esperanza

le Milodon

perchés!

Lundi 26 décembre. Pendant le petit-déjeuner ensoleillé, on voit passer le Sprinter vert de Alain et Françoise. On est bien content de se recroiser, on discute un moment avec eux, qui ont passé Noël ici avec d’autres voyageurs. Les garçons ramassent des champignons dans le parc et préparent du « foie gras » avec. Puis on se sépare en deux groupes avec chacun un talkie walkie, pour, selon les répartitions : courses alimentaires, courses de souvenirs, connexion internet, plein d’eau et de gasoil. Il est donc déjà tard lorsqu’on prend la route pour le célèbre parc Torres del Paine. Le début de la route est en bon état, jusqu’à l’embranchement pour la grotte du Milodon (où ont été retrouvés les restes du fameux animal préhistorique), puis c’est du ripio qui secoue bien. Mais à mesure qu’on s’approche du parc, les paysages sont de plus en plus beaux, avec des lacs turquoises et les montagnes enneigées au fond.

à l’approche du parc..

avec le vent, l’ouverture des porte est très technique!

On entre par la porte sud du parc, et on ne voit aucun garde. On passe ensuite par l’administration mais on ne trouve pas le bâtiment pour le public. Tant pis, ou tant mieux, on ne paiera donc pas d’entrée (sept fois plus chère pour les touristes étrangers que pour les Chiliens)… On continue vers le Lago Grey et on se gare sur un petit parking, en s’abritant du vent derrière un camion de chantier. Il est 18h mais on part faire la promenade au mirador, à 2,5km. On passe d’abord par un petit bois et sur un pont suspendu au-dessus de la rivière, puis on descend vers un très grande plage de tout petit gravier gris foncé, tout au bout du lac. À l’autre bout, le glacier Grey tombe dans le lac en laissant se détacher des morceaux de glace bleue.

Un beau morceau est d’ailleurs près du rivage, et j’enlève mes chaussures pour entrer dans l’eau et le hisser sur la plage, mais c’est très lourd (et froid !), et c’est Hervé qui parvient à le sortir de l’eau. Après diverses expériences hautement scientifique avec ledit glaçon, on longe la plage et on grimpe sur le chemin en face. C’est assez raide et venteux, mais la vue est superbe, surtout en arrivant au mirador qui est face au glacier (enfin, très loin quand-même !). De l’autre côté de l’isthme où nous nous trouvons, il y a un gros « iceberg » tout bleu.

un gros glaçon!

conclusions scientifiques: 1 C’est joli et translucide

2 C’est bon

3 c’est froid

Dernière vérification: 4 c’est froid et bon!

le chemin vers le mirador

la langue glaciaire, tout au fond

joli iceberg sur fond montagneux

Aujourd’hui 27 décembre, c’est Marie-Madeleine qui atèle à la narration. Promis, il n’y a aucune censure de ma part !

Alors cette nuit, il n’a même pas fait froid ! J’ai dormi sans mes chaussettes les-plus-chaudes-du-monde pour la première fois. Enfin, sauf hier où je n’en n’avais qu’une car Marius avant planqué l’autre dans sa veste et il m’a laissé chercher des heures durant et retourner toutes mes affaires… On a « petit-dej’ » des bananes écrasées avec du yaourt et des céréales et puis aussi le vieux reste de panettone tout desséché. Départ à 10h20 !! un record. Un peu de ripio tout pourri, une petite pause photo pour immortaliser le lac d’un bleu intense, et on repart.

Les Torres

Sauf que là, paf, Marius renverse son verre d’eau et Pauline est devenue hystérique s’est un tout petit peu énervée (et aussi le frigo s’est ouvert en route, vomissant son contenu dans le camping car). Bref, après 12h, on part pour la balade vers le Mirador del Condor. On a monté raide pendant 43 minutes, à travers la forêt calcinée, pour arriver tout tout en haut. On s’est fait décoiffer car le vent soufflait grave. Pas sûre que les photos soient nettes. Mais c’était trop méga beau, surtout avec les jumelles ! On voyait le cirque glaciaire. Et aussi un condor qui allait à 824 km/h.

forêt calcinée

baies de calfate

à la recherche du condor (et Marius et Aloïs ont trouvé un abri contre le vent)

ah bon, il y a du vent?

On est descendu plus vite, sauf que Mamouna s’est étalée car elle a baissé sa vigilance pour admirer un monsieur transpirant qui montait. En gentleman, il est venu la secourir. Enfin bon, c’est selon ses dires, car en vrai, personne n’a vu la scène. Puis repas dans le camping car, menu habituel : pain à l’avocat et au fromage dégueu, avec quand-même des tranches de saucisson, et 1/3 de chorizo pour Hervé. Et en dessert : des Magnum ! Puis on est reparti pour le prochain lieu de la future balade afin de se taper un petit somme avant. Là je suis fatiguée d’écrire, mon poignet n’est pas habitué à tant écrire, mais je vais faire un effort parce que la suite est palpitant (pour info, il y a une version papier avant le blog numérique. Une « sauvegarde sûre », quoi). Donc, après une sieste de Mamouna et une somnolence pour moi, interrompue par une ENORME bourrasque qui a failli faire retourner le motorhome, on part vaillamment pour la 2eme balade. Bon, on a quand-même mis 20 min pour savoir quels habits on allait mettre. Après 10 min, on arrive au « salto grande » parmi des gens en t-shirt !!! et là, une énorme bourrasque a fait s’envoler Marius. Hervé l’a rattrapé au vol, bref, panique, un vieux monsieur perd son bonnet, et on est tous à 56° pour lutter contre le vent. C’est un truc de ouf, Mamouna en a perdu son bandeau !!

on est prévenus!

Salto Grande

des volutes d’eau au loin

On continue vaillamment mais Aloïs qui s’est pris une rafale de vent accompagné de gravillons dans la figure pleure et veut retourner dans le camping car. Hervé, en bon père de famille responsable, le ramène donc tandis que nous, on continue coûte que coûte. Mais le temps se gâte, on s’arrête pour goûter près de l’eau et des volutes de tourbillons d’eau s’élèvent dans les airs.

ça se gâte…

Bon, finalement, on ne finira pas la balade jusqu’au mirador de los Cuernos… On fait demi-tour et on rentre sous la pluie (ce qui a gonflé Marius qui avait mangé 4 carreaux de chocolat) et la grêle. J’ai l’agréable surprise de découvrir que mon pantalon n’est pas déperlant mais absorbant et j’arrive les fesses mouillées (entre autre) au camping car qui sent bon les huiles essentielles. Yakari, Yakari, Yakari puis crise habituelle des petits, survenant quand on éteint l’ordinateur. Une plâtrée de pâtes est en préparation, la suite au prochain épisode…

Allez, je continue. On a donc mangé les pâtes, à la confiture d’églantine pour Mamouna qui en a même mangé au ketchup, si si c’est vrai. Comme le vent soufflait très fort, que l’on était garés en pente (avec, je précise, un frein à main qui ne marche plus, trop pratique en montagne) et que malgré les cales, on avait l’impression de se déraciner, eh bien on a dû changer de place pour se caler entre des belges et un camion. Bref, on s’est tous couchés pas très rassurés !

« configuration du super bivouac » par MMK

*Pour clarifier les choses : Marie-Madeleine a une marge de tolérance de température ambiante d’environs 4°C. En dessous de 19°C, elle est gelée, et au-dessus de 23°C, elle a chaud. Et sinon, on ne mange pas toujours des sandwiches à l’avocat et au mauvais fromage, mais il faut reconnaître que le fromage, ici, c’est vraiment basique, tandis que les avocats sont très bons. Et le midi, ben pour faire vite et simple, on mange souvent des sandwiches, que j’essaie de varier au possible, sachant que les crudités ici se résument à : avocat, tomate, concombre, chou rouge.

ah, notre tata!

Mercredi 28 décembre. Après une nuit terrible, à moitié blanche à cause du vent (c’est la première fois qu’on a eu peur !), on prend un bon petit-déjeuner. Les énormes rafales qu’on entendait s’engouffrer entre les montagnes avant de glisser sur le lac jusqu’à nous semblent un peu se calmer. A 11h, on est sur le ponton de l’embarcadère et on s’entasse avec un tas de randonneurs surchargés dans un bateau pour traverser le Lago Pehoé. On se fait bien arnaquer en payant la traversée exorbitante en euros (du coup on n’a plus de remords de ne pas avoir payé l’entrée du parc) et Aloïs se sent mal, il est tout pâle, alors on lui donne de la coculine et Hervé sort avec lui à l’arrière du bateau (dans les gaz d’échappement, ça va tout de suite mieux, hummm). Débarqués au Campamento Paine Grande, on commence la randonnée.

Marius est ravis de commencer à marcher…

On marche d’abord dans une vallée aux arbres brûlés (des incendies ont ravagé des dizaines de milliers d’ha il y a des années et la repousse est très longue avec le climat d’ici). On alterne des moments en plein vents et d’autre plus abrités, ce qui nous oblige à enlever et remettre des couches de vêtement régulièrement. Au bout d’un moment, on arrive à la Laguna de Los Patos (la mare au canard, quoi). Le vent est très violent sur le mirador !

la mare au canards

On croise beaucoup de marcheurs car on est sur le 1er bras du fameux « W », la rando de plusieurs jours la plus courue. Il existe aussi le « O ». Nous, comme dit Hervé, on fait le « I » ! Toute notre petite expédition grimpe à un bon rythme malgré le vent de face tenace. Sur une crête, on longe le Lago Grey, c’est très joli.

le Lago Grey vu d’en haut

On mange le pic-nic (plus solide que la veille) calés dans un creux herbeux un peu abrité, puis on continue jusqu’au Mirador Lago Grey, d’où on voit la langue glaciaire du Glaciar Grey. C’est spectaculaire mais il fait très froid, le vent qui dégringole du glacier est glacé. On aimerait beaucoup continuer jusqu’au mirador le plus proche du glacier, au campamento, mais on est qu’à mi-chemin et on a déjà fait 3h de marche…

pause pic-nic

Le Glacier Grey dont la langue se divise de part et d’autre du rocher noir

« Usted está aquí » Tout en haut, donc

les petits points de couleur sur le rocher à gauche, c’est nous!

Au retour, les garçons et MMK tracent des flèches et des petits dessins sur des rochers avec du charbon de bois pour nous indiquer le chemin, à Mamouna et moi qui sommes plus loin en arrière. En attendant le bateau du  retour, après nos 5h de marche, on s’assoit devant un buisson, à l’abri du vent, devant le beau lac tout bleu, et on regarde deux renards dans la montagne tout près. On est tous bien fatigués mais heureusement cette nuit s’annonce moins agitée.

à l’affût du renard

Jeudi 29 décembre. Il fait beau, Hervé se lève tôt et part à 8h25, laissant dormir la moitié de l’équipage. Après le ripio bien pénible du parc, celui-ci continue encore un moment… On s’arrête près du Lago Sarmiento pour le petit-déjeuner. Mamouna est toute émoustillée de voir un troupeau de guanacos. Il y en a 2 qui sont particulièrement occupés.

Adios, Torres del Paine!

Puis vient la route, entrecoupée de tronçons de ripio (une nouveauté, c’est peut-être pour faire une transition en douceur ?) et on arrive à la frontière. Sortie du Chili : on se faufile entre les files de gens qui entrent au Chili, jusqu’au guichet pour la sortie du pays, puis le douanier ouvre la barrière sur une route de ripio… On prend 3 auto-stoppeurs-randonneurs qui viennent de faire le circuit « O » en 8 jours avec des sacs plus lourds qu’eux (en tous cas, j’ai pas réussi à les soulever – les sacs, hein, pas les gens). On descend tous après les 7km de no man’s land, au poste d’entrée en Argentine. Commence le passage de frontière le plus pénible du voyage. La petite salle est pleine à craquer, et au bout de 20 minutes à attendre dehors dans le vent sans que rien ne bouge (il n’y a personne au guichet et aucune info pour indiquer quand ces messieurs ont l’intention de revenir), on retourne manger dans le CC. Grâce à une répartition des tâches stratégique, Mamouna et MMK ont préparé un gratin pomme de terre-courge bien poivré car la courge n’a aucun goût. Un des jeunes que nous avons pris en stop vient nous proposer de passer avec lui dans la file car ça a bien avancé et il ne reste plus que 6 personnes avant lui. On sort, mais comme une longue file attend encore dehors, on ne se sent pas trop de griller toute la file alors on rentre finir le repas. Puis on attend sagement, looongtemps…. Entre temps, le jeune cherche une voiture pour repartir dans l’autre sens car le douanier chilien lui a mis un tampon de sortie avec la mauvaise date, et donc les Argentins ne veulent pas le laisser entrer… Juste devant nous, il y a un cycliste Australien qui doit avoir 70-75 ans et qui voyage tout seul. Il est parti de Recife au Brésil en février dernier, est descendu jusqu’à Ushuaia et remonte jusqu’à Santiago, puis il verra. Il nous dit qu’hier, quelqu’un l’a pris en stop avec un pickup car avec le vent, il ne tenait pas sur ses roues. Il nous apprend aussi que deux jours plus tôt, un bus s’est renversé sur la route entre Punta Arenas et Puerto Natales à cause du vent ! Bref, après un bus de 60 japonais qui nous passe sous le nez (le chauffeur juste devant nous a fait la file debout tout seul pendant 3h et ses gentils passagers se sont pointés au dernier moment…), on passe enfin et on repart, après 4h à poireauter au milieu de rien !

Retour à l’aridité

On arrive à El Calafate à 20h et on file se poser au camping Niriguao. C’est tranquille, familial et plutôt typique. Il y a des chats, des chiens, des poules, des balançoires, des gens qui parlent français, des petits enfants allemands : les garçons sont super contents. Et il y a du wifi : les adultes sont contents aussi !

 

 

 

9 reflexions sur “Du 24 décembre au 29 décembre: de Punta Arenas à El Calafate (731 km – 11 499 km parcourus)

  1. Gaëlle et Elias

    Coucou les copains !
    On a bien reçu votre carte du bout du monde, avec Elias, et on a été trop contents ! Elias aimerait envoyer un dessin aux jumeaux, mais je lui ai expliqué que le camping car n’avait pas de boîte aux lettres. Comme quoi, on a beau faire des progrès technologiques dans tous les sens, on est quand même vite désarmés.
    Ici, tout va bien, on essaye de rompre la monotonie : on revient d’une semaine au ski et on rêvasse autour d’un éventuel voyage en Asie pour le mois de mai (c’est vous aussi qui êtes contagieux !).
    « J’ai bien reçu votre carte avec les éléphants de mer qui rotent. Avec ma maman on a bien rigolé. Je suis content de voir tous ces animaux en photo. Est-ce que ça fait peur en vrai ? Je suis allé au ski, et j’ai eu une médaille qui s’appelle la « souris de bronze ». Maintenant je sais skier super vite. A l’école Guy Moquet, on pense à vous et bientôt on va faire une fête qui s’appelle le « bal des chapeaux ». Bientôt c’est mon anniversaire des 6 ans ! Gros câlins Marius, Aloïs, Pauline et Hervé ».
    On vous embrasse, et on vous souhaite encore plein de belles aventures !
    Elias et Gaëlle

  2. Ememe Ka

    Ah, que de bons souvenirs… Cela me semble bien loin, maintenant que j’ai repris mon activité principale de dressage de serpents. Je vous laisse d’ailleurs un aperçu du langage Python que j’utilise, j’espère que vous le lirez:
    #———graphique—————————————————
    plt.ion()
    name_fig=’Lx_’+str(Lx_seq)+’_’+str(ghb_h)+str(drain_cond)

    fig=plt.figure(1, figsize=(11,5)) #defaut:dpi=100

    # ax1= graphique —————————————————-
    ax1=plt.subplot2grid((1,4), (0,0), colspan=3)

    for i in range(len(hsim_list)) :
    plt.plot(t_out/86400,hsim_list[i][:,0,0,mid_col_list[i]],label = ‘Lx = ‘ + str(Lx_seq[i])+’ m’ )

    #plt.sans drains
    plt.plot(t_out_sd/86400,hsim_sd[:,0,0,mid_col_sd],label = ‘Sans drains’,color = ‘0.5’, linewidth=2, linestyle= »–« )

    # hauteur de drainage
    plt.axhline(y=hd, color=’0.3′)
    plt.text( t_date[300], hd+0.02, ‘h drain=’+ str(hd)+ ‘m’, horizontalalignment=’center’, size=11)

    plt.show()
    #plt.axhline(y=9.4, color=’green’)

    plt.legend(loc=0, prop={‘size’:11})
    plt.title(‘Chronique du niveau de nappe au milieu de deux drains ‘, y=1.02)
    plt.xlabel(‘Temps [jours]’)
    plt.ylabel(‘Niveau maximum [m]’)

    Des bises à tous !

    1. Mamouna

      super ton code j’ai tout lu attentivement.
      Moi aussi je suis nostalgique. J’étais tellement habituée à être dehors que les 3 premiers jours à Mons je n’ai pu m’empêcher de me promener autour tour du plan d’eau en face et j’étais toute heureuse de voir les oies et les canards, je les voyais d’un tout autre oeil.
      Et puis on se ré habitue à la vie citadine. Mais que de super souvenirs en effet.

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